Résidence « Mon fils »
Un coup de téléphone vient annoncer la mort d’un certain Srul (qui est le prénom Yiddish d’Israël) à Pierre Lefrançois.
Le défunt est en fait le père de Pierre. Les deux hommes se sont brouillés plus de 30 ans auparavant et ne se sont jamais revus.
Pierre est sommé, s’il veut bénéficier de l’héritage, d’aller veiller le corps de ce Srul.
En plus de devoir porter une kippa, lui qui n’est pas juif devra également lire les mémoires de ce père, durant la veillée funèbre.
Pierre et Srul seront réunis toute une nuit durant, dans l’appartement « paternel », les âmes des deux hommes en conflit évolueront vers une réparation commune, qui permettra au fils de comprendre qui il est, où il va, de faire le deuil de ce père qu’il n’a pas eu.
Pour le père il s’agira de réparer ses erreurs pour pouvoir quitter ce monde en paix pour ne pas être un dibukh (fantôme), damné, perdu pour l’éternité ayant fuit ses responsabilités de père et de vivant, par son retrait du monde.
Cette nuit sera celle de la transmission, de l’apprentissage, du deuil, de la résilience, de la réparation pour les deux âmes : tous les non- dits et les noms-dits feront vivre les deux protagonistes dans un entre deux mondes, entre la vie et la mort, le rêve et la réalité.
Comme on dit en hébreu l’chaim !!! À savoir : à la vie ! A celle de ce monde et à celle de celui à venir.
Un lien de filiation post-mortem est-il possible avant que le jour ne se lève ?
La pièce abordera également la difficulté de vivre après la Shoah, pour cet homme ayant perdu toute sa famille dans les camps.
Un voyage mystico psychanalytique en perspective.
Carte du lieu